Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Reseaux sociaux
2 décembre 2009

Note de lecture 1

Les nouvelles technologies évoluent dans un cadre caractérisé par la fluidité et l'éphémère, beaucoup de gens se libèrent ici de nombreuses règles ; c’est un moyen de communication en dehors des contraintes spatio-temporelles où des identités diverses s'expriment. Il permet une manifestation plus libre de l'identité pour les utilisateurs, avec la possibilité de proclamer, chercher et affirmer cette identité. On cherche alors des personnes ayant les mêmes repères religieux et idéologiques afin de se reconnaître en eux. Ces sites sociaux peuvent aussi donner la possibilité de « définir le soi », ceux que individus considère comme présentable aux yeux d’autrui. C’est une mise en scène de son image, celle que l’on voudrait renvoyer au quotidien. L'espace virtuel leur offre toute étendue qui souvent reste limitée dans la vie social et politique réelle, d'autant plus que la censure est difficile, voire impossible à mettre en place sur l'internet. Cet outil offre la possibilité d'être autre, d'être plusieurs (notion d’identité fragmentée). Dans le cyberespace tout est possible, comme en témoigne l'expérience de Sherry Turkle avec les MOOs et les MUDs. La question de l’unité de soi se pose alors concrètement. Ce phénomène laisse souvent place à une confusion, comme si le réel et le virtuel fusionnaient dans la perception du monde de l'individu,  il le fui en s’enfermant dans cette nouvelle « identité virtuel ». La notion du bien et du mal, essentielle dans la conception classique de l'identité et du rapport au monde se pose avec encore plus de force dans un environnement de connexion spontanée. L’individu n’est plus forcement capable de réinstaurer la confiance dans les rapports à l'autre, qui doit être formatrice pour l'individu, il perd donc tout repère au monde réel, et aux valeurs fondamentales.
La perte de repère, ou la confusion du soi est quelque chose de réel, c’est un phénomène croissant depuis quelques années. On peut même parler de schizophrénie dans certains cas, les réseaux sociaux participent à la fragmentation de l’identité de son utilisateur. Phénomène qui en général est fait de façon consciente par l’internaute (redore son image, informations erronés sur son parcours professionnel etc…), mais peut aussi être plus ou moins inconsciente, quand individus s’enferme dans ce monde virtuel qu’il croit être le sien. C ‘est ici que la confusion commence à devenir dangereuse.

Publicité
Commentaires
Publicité
Publicité